France-Grèce Championnat d'Europe de Basket, 1/4 de finale

Publié le par olympique-lyonnaiiis.over-blog.com

Ils l’ont fait !

 

           

            Qui oserait dire qu’il n’a pas eu peur en ce jeudi 15 septembre ? Qui oserait dire qu’il est resté tranquillement posé dans son fauteuil ? Ne niez pas, on a tous eu peur et vous avez, tout comme moi, senti cette rencontre échappée à nos « petits » bleuets.

Mais grâce notamment à une bonne fin de match, l’équipe de France s’est bel et bien qualifiée pour la demi-finale de ces championnats d’Europe de Basket. Pour cela, il aura fallu sortir la Grèce (64-56) au terme d’un match plus angoissant qu’autre chose.

 

Plus qu’une revanche

 

Aujourd’hui, face à leur tout nouveau meilleur ennemi, il n’était plus question de se remémorer les mauvais souvenirs de cette demi-finale (défaite 66-67, 2005) qu’ils avaient laissé échapper dans la toute dernière minute. Et pourtant, nos français auront montré un visage plutôt pale en début de période (0-7 après seulement 3 minutes). Malmenée, dominée, l’équipe de France aura mis du temps à se réveiller.

 

Antonios-Fotsis-Konstantinos-Papanikoiaou full diapos large

 

On pourra surtout remercier De Colo qui permettait aux bleus de recoller gentiment au score à la fin du premier quart temps (14-17)  avec 5 point à lui tout seul. Plus appliqués sur les tirs, plus agressifs en défense, les coéquipiers de Joakim Noah revenaient à 21-21 (14’) avant de relaisser un peu d’air à leur adversaire à la pause(27-31).

Nando-De-Colo full diapos large 

Au retour des vestiaires, les grecques ne se laissaient toujours pas abattre et profitait même de l’imprécision des bleus pour reprendre le large (32-39, 25’). Tout cela avec le travail énorme fourni pour l’intenable pivot grecque Ioannis Bourousis (17 points, 11 rebonds).

 Ioannis-Bourousis-face-a-Joakim-Noah full diapos large

A la fin du troisième quart temps, les bleus accusaient encore un retard de trois points (40-43).

 

La délivrance

             

            Ils avaient peut être tout calculé.. Tout calculé pour nous faire souffrir jusqu’à la fin.

Il aura fallu attendre le dernier quart temps pour enfin voir une équipe de France retrouvée. C’était désormais tout un bloc qui se dirigeait droit vers la qualification. En trois petites minutes, le trio Batum-Parker-De Colo aura fait basculer la rencontre. De Colo au poste haut permettait à la France de lancer la machine (42-45, 31’), Batum enchainait lui avec un trois point à nous faire lever du canapé (45-45) et comme un symbole, c’était le meneur des San Antonio Spurs en personne qui permettait à l’équipe de France de prendre enfin les devants (47-45, 33’).

Tony-Parker full diapos large 

Il fallait désormais tenir. Tenir un pressing haut, tenir un adversaire qui joué le tout pour le tout, tenir cette place en demi-finale. Leur revanche, ils l’avaient entre les mains.

Joakim Noah l’avait bien compris. Auteur de 8 rebonds en fin de match, suppléé par Piétrus (6 rebonds), les bleus pouvait explosait de joie au coup de sifflet final et savourer leur victoire.

 

            Avec 49 points à eux trois (« TP » 18points,  De Colo 16 points et Batum 15 points), nos bleus montrent bien qu’ils sont capables de battre n’importe quelle équipe et pourquoi pas, commencer à rêver ..

 

Nous, on y est déjà plongé dans ce rêve. Un rêve qui dure depuis près de deux semaines. Un rêve qu’on ne veut pas arrêter alors s’il vous plait, Messieurs, ne nous lâchait pas maintenant ..

 

Mais pour continuer de rêver, il faudra aller battre demain soir une équipe de Russie invaincue depuis le début du championnat. Une équipe de Russie qui vient d’écarter la Serbie (77-67) au terme d’un match complet.

 

On aimerait tellement se projeter dans l’avenir et pouvoir dire : « Ils l’ont fait ! »

 

 

Jérémy LEVY

Publié dans Basket

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